La vente de produits financiers ne peut pas se faire n’importe comment
Un produit financier entraîne de lourdes responsabilités et il est important d’en prendre conscience. Quel que soit le type de produit financier, sa vente nécessite une autorisation en aval de l’AMF (Autorité des marchés financiers) pour les sociétés de gestion ou de l’ACP (Autorité de contrôle prudentiel) pour les prestataires de service d’investissement comme les courtiers ou les banques.
Cette autorisation est nécessaire pour prouver que le produit n’est pas frauduleux et sécurisé. Cela permet également de mieux connaître le produit en question notamment le mode d’emploi, les règles à suivre ou le niveau des risques.
Avant d’acheter un produit financier français ou étranger, prenez garde et faites une petite enquête sur les sites de l’AMF ou de l’ACP que l’entreprise est réellement agréée. De plus, la société de gestion doit vérifier si vous avez les compétences nécessaires pour utiliser le produit et vous prévenir sur les risques à prendre en remplissant un questionnaire. Pour cela, il faut être honnête et précis sur les réponses car en cas d’hésitation, le prestataire annulera rapidement la vente. Par ailleurs, les sociétés de gestion, les prestataires de services financiers et les établissements financiers comme les banques, les assurances sont soumis aux règles établies par l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la Publicité) lorsqu’ils veulent faire de la publicité.
Aussi, ces établissements doivent mentionner les avantages et les risques encourus sans exagérer afin de protéger les épargnants particuliers. Ces règles sont aussi valables pour les démarcheurs financiers même sur l’intérêt. Pour cela, l’AMF établit régulièrement une liste de tous les sites, les mails, les appels téléphoniques ou les courriers douteux montrant une publicité agressive ou mensongère. Au cas où vous doutez de la légitimité du produit, vous pouvez parler directement au responsable de la société de gestion ou il est également possible pouvez toujours demander l’intervention d’un médiateur comme l’AMF.